Dans plusieurs villes d’Ukraine, le patrimoine culturel est menacé par la guerre.
Comme ce fut le cas au Mali, en Irak ou en Syrie, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture redoute la destruction du patrimoine culturel ukrainienne.
Protéger par tous les moyens
Au détour de cette guerre, plusieurs associations se sont mobilisées pour protéger leurs biens. A l’ouest de l’Ukraine, les habitants utilisent tous les moyens à leur disposition afin de s’assurer de la protection du patrimoine. Dans la ville de Lviv, récemment bombardée, des bénévoles et des ONG couvrent des statuts avec de la laine de verre, et de tissus anti-feu. Vitraux, sculptures et autres monuments culturels sont enveloppés dans des bâches et de mousse pour les protéger en cas d’attaque russe.
Le bouclier bleu
Afin d’éviter que les bâtiments soient ciblés un autre moyen a été déployé. L’UNESCO recommande de marquer les bâtiments avec le « bouclier bleu ». Le symbole bleu et blanc représente le logo de la convention de la Haye. Il est placé sur les bâtiments pour que ces derniers ne soient pas ciblés. Pour l’organisation, la préservation du patrimoine culturel est d’une importance capitale. Ainsi, plusieurs pays dont la Russie ont ratifié en 1954 la convention visant à protéger les biens culturels (les monuments : d’architecture, historiques) et d’autres objets d’art présentant un intérêt artistique, historique ou archéologique.
Au total 7 sites ukrainiens sont inscrits dans le patrimoine culturel de l’UNESCO.
Sira Kadiake