Emmanuel Macron giflé : Un soufflet présidentiel

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Alors que le président de la république, Emmanuel Macron a été giflé en marge d’une visite dans la Drôme, toute la classe politique s’indigne d’un tel acte de violence.

Il est environ 13h30, quand le président de la république décide d’aller se confronter à la foule ce mardi 8 juin. Après avoir visité une école d’hôtellerie située dans la Drôme, Emmanuel Macron, porté par sa visite, et la joie d’une nouvelle étape à passer dans le déconfinement, s’avance en trottinant vers les barrières. Le chef de l’Etat, habitué et friand de cet exercice, sert des mains sans s’essouffler, jusqu’à en prendre un…soufflet. Filmée par un membre de l’assistance, la scène ne prend guère de temps à faire le tour des réseaux sociaux, puis des médias du monde entier. Le cri de guerre féodal « Montjoie ! Saint-Denis ! » émis sûrement par l’un des deux comparses interpellés Damien T et Arthur C, sonne alors comme un cor de ralliement.

Un contre tous, tous pour un

C’est une véritable levée de bouclier de la classe politique. Bien sûr, le parti présidentiel LREM ainsi que les membres du gouvernement sont montés à la tribune. Comme l’a fait Jean Castex, lors d’un discours à l’assemblée nationale « La politique ça ne peut en aucun cas être la violence, l’agression verbale, et encore moins l’agression physique. J’en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie ». Même discours à droite comme à gauche, mais le plus surprenant est le soutien indéfectible des extrêmes. De Marine le Pen, candidate du Front National, à Jean Luc Mélenchon président du parti Insoumis , l’élite politique est unanime. Un climat de violence s’est installé, et les institutions peines à l’apaiser, au risque parfois d’en faire les frais. C’est en cas ce qu’affirme Mélenchon en comparant cette “claque” aux provocations meurtrières du youtubeur Papacito.

Reste que le soufflet est retombé et qu’Emmanuel Macron appelle au calme, ainsi qu’à la « dédramatisation » de cette polémique. Les deux comparses à l’origine de la “gifle” encourent tout de même 3 ans de prison et 45 milles euros d’amende.

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